
On peut différencier les différents types de thérapie en fonction de l’origine de la difficulté et de sa durée.
La Thérapie de soutien
Le soutien thérapeutique vise à soulager des symptômes (tristesse passagère, insomnie,…) et non à s’engager dans un travail psychothérapeutique à long terme. Il est donc de courte durée et la fréquence varie en fonction de la demande du patient. Le soutien s’arrête quand le patient se sent soulagé et qu’il souhaite donc mettre un terme aux séances.
La psychothérapie
La mise en place d’une psychothérapie nécessite une à plusieurs séances. Celle-ci permet de s’assurer du désir du patient de s’engager dans un travail psychothérapeutique plus approfondi, et ainsi, de déterminer avec lui les modalités exactes de la thérapie : temps, fréquence.
Thérapie individuelle
Ce type de thérapie, d’inspiration analytique, est destinée aux adultes, aux adolescents et aux enfants ayant des difficultés engendrées par un évènement de vie douloureux ou des troubles psychologiques.
Le cadre de cette thérapie est plus rigoureux que la thérapie de soutien. Les séances sont espacées de façon régulière.
Thérapie de couple
La communication joue un rôle prépondérant dans l’équilibre d’un couple. L’intervention d’une tierce personne, le psychologue, peut aider à rétablir un dialogue. Il permet de mettre à jour ce qui se rejoue des éléments de l’histoire de vie de chacun. Cela se traduit souvent par des désaccords sur des choses banales comme, l’argent, les taches ménagères, mais ceci n’est que la partie visible de l’iceberg. Le thérapeute rend alors compréhensible la position et les rôles de chaque conjoint.
Thérapie familiale
Echec scolaire, dépression, phobies, comportements alimentaires anarchiques, repli sur soi, tentative de suicide, délinquance, conduites addictives… Les difficultés d’un membre de la famille signalent une souffrance familiale.
La Thérapie EMDR
Il s’agit d’une thérapie neuro-émotionnelle. Quand un évènement de vie traumatique survient, la plupart du temps nous arrivons à mobiliser les ressources pour gérer cet évènement. Mais il arrive que du fait de la surcharge émotionnelle du moment, ou simplement de l’immaturité (par ex traumatisme survenu dans l’enfance), nous ne parvenions pas à mobiliser ces ressources au moment où survient cet évènement. Cet évènement est alors traité par des circuits neuronaux dysfonctionnels. C’est ainsi que l’évènement prend une dimension traumatique. L’idée de l’EMDR est que si on arrive à retraiter le souvenir traumatique passé, en mobilisant les ressources du présent, on parvient à surmonter le caractère traumatisant de l’évènement.
Les thérapies cognitivo-comportementales (TCC)
Elles suivent une démarche de résolution de problème. Pour cela, la personne voyant un thérapeute cognitivo-comportementaliste apprendra à analyser son problème, ici et maintenant, tout en prenant en compte ses causes historiques. Suite à cette phase d’analyse, le but et les moyens psychothérapeutiques sont définis en collaboration avec le patient. Le patient effectue des exercices en consultation avec le psychothérapeute et par lui-même entre les séances. Les problematiques psychologiques étant souvent multi-factoriels, les TCC prescrivent des exercices de différentes natures, des exercices comportementaux qui visent un apprentissage de nouveaux comportements comme par exemple l’affirmation de soi ; des exercices cognitifs qui ciblent les pensées inadaptées et dysfonctionnelles en apprenant à les modifier, à construire et à stabiliser de nouvelles façons de penser plus rationnelles ; des exercices sur la gestion des émotions qui développent l’acceptation et la conscience de soi pour apprendre à mieux réguler ses émotions ; enfin, des exercices corporels, qui visent à l’apprentissage de la détente physique et psychologique (relaxation, pleine conscience…). Les exercices sont spécifiques pour chaque trouble, structurés et évalués cliniquement. À l’issue de la pratique et de l’entraînement des exercices psychothérapeutiques des TCC, les résultats et les progrès du patient sont évalués afin de décider de la suite ou de la fin de la psychothérapie.